Hervé Annen
Hervé Annen est un photographe genevois diplômé en Arts Visuels de l’ECAL.
C’est à la fin de son cursus qu’il se tourne résolument vers la photographie. Depuis, il réalise des images pour des publications de renom telles que GEO Magazin, Die Zeit, Der Spiegel ou T, le magazine du Temps. Il collabore également avec des marques et enseignes telles qu’Hermès, Freitag ou Globus.
En parallèle de ses commandes, Hervé Annen entame fin 2019 un travail personnel au Polaroid, lors d’un séjour dans le sud de l’Italie. De cette série émergent des compositions mêlant formes sculpturales, natures mortes, constructions architecturales et paysages. Des silhouettes viennent parfois habiter ces images baignées de lumière et contrastées par la densité des ombres.
En 2024, il publie Polaroid Wanderings, un premier ouvrage réunissant 50 de ces instantanés. Le livre est notamment disponible au musée Photo Elysée à Lausanne. Ces images ont également été exposées dans plusieurs galeries, de Zurich à Genève.
Philippe Ayral
Philippe Ayral est un féru de laboratoire argentique, œuvrant entre la France et la Suisse. Passionné par les procédés argentiques, il ne cesse d’explorer ces techniques, avec une prédilection particulière pour le platine-palladium et le mordançage.
Un jour des années 1960, un ami, qui vient de recevoir en cadeau un appareil Werra 24x36mm, lui parle de la profondeur de champ, c’est alors qu’il découvre que la photographie a des possibilités créatrices. En 1969, il décide de rompre avec sa période beatnik et prend la décision de partir en stop au Moyen-Orient avec un appareil photo. Ses images de Buzkachi à Kaboul sont publiées dans Paris-Match et celles de ses nomades seront diffusées par les agences Jacana et Explorer.
De retour au début de 1970, il commence à travailler le jour dans des commerces photographiques de Genève comme Photo Verdaine et Photo Hall. La nuit, il photographie en noir et blanc pour divers clients comme le groupe Jelmoli. Au début des années 1990, il découvre le tirage platine-palladium et commande aux États-Unis le dernier papier tout prêt à l’emploi. À peine le temps de maîtriser ce procédé, la fabrication cesse. Cependant non découragé, il reste enthousiaste et décide de préparer lui-même la chimie nécessaire à ce procédé de tirage. Durant 2014 et 2015, il réalise des heures d’enregistrement auprès du photographe et maître praticien, Denis Brihat, dans le but de conserver ses grandes connaissances techniques.
Rebecca Bowring
Photographe basée à Genève, Rebecca Bowring interroge à travers son travail le paradoxe temporel de la photographie et la matérialité des images que nous produisons tout au long de notre vie. Elle considère ce médium comme à la fois durable et fragile, situé au croisement de nos mémoires individuelles et collectives.
Diplômée de l’École de photographie de Vevey (CFC, 2007) et titulaire d’un Bachelor en arts visuels obtenu en 2010 à la Haute école d’art et de design de Genève (HEAD), elle vit et travaille à Genève, où elle mène la plupart de ses projets artistiques et commandes, tout en enseignant à l’école de photographie de Vevey.
Son travail a été exposé dans plusieurs lieux en Suisse, notamment à la galerie Agent Double à Genève, à Arspolis à Lugano et au Musée de l’Élysée à Lausanne. En 2023, elle est sélectionnée pour l’Enquête photographique genevoise, dont le travail entre dans les collections de la Ville de Genève.
Ses recherches récentes portent sur la circulation dématérialisée des images à travers les réseaux sociaux, dans le cadre d’une enquête en cours sur les data centers et leur rôle dans l’infrastructure numérique contemporaine.
Olga Cafiero
Olga Cafiero (*1982) est une photographe suisse et italienne basée à Lausanne. Après un Bachelor en photographie et un Master en direction artistique à l’ECAL, elle poursuit des études en histoire de l’art à l’Université de Lausanne.
Depuis 2008, son travail est présenté dans des expositions en Suisse et à l’international, et régulièrement publié dans la presse internationale depuis 2009. Elle a reçu plusieurs distinctions, parmi lesquelles une sélection au Foam Talent, une reconnaissance au Festival de mode et de photographie de Hyères, le prix BFF-Förderpreis, un Swiss Design Award, ainsi que le prix de l’Enquête photographique neuchâteloise.
Sarah Carp
Née en 1981 à Zurich, Sarah Carp est une photographe suisse diplômée de l’École de photographie de Vevey en 2003. Elle vit et travaille principalement en Suisse romande, notamment à Yverdon-les-Bains.
Son travail, à la croisée du reportage et de la mise en scène, développe des narrations poétiques et atemporelles, souvent ancrées dans l’intime, mais ouvertes sur des thématiques universelles.
Lauréate de plusieurs distinctions, elle reçoit notamment le Swiss Press Photo Award en 2021 pour sa série Parenthèse, réalisée pendant le confinement, qui lui vaut le titre de Photographe suisse de l’année.
Sarah Carp a exposé ses œuvres dans de nombreux lieux en Suisse et à l’étranger, parmi lesquels la Galerie Focale à Nyon, le Musée du Léman, le Musée d’Yverdon et région, ainsi que dans diverses expositions collectives.
Elle est également l’auteure de plusieurs publications, dont Donneuse apparentée (2013), Petits récits de l’intemporel (2016) et Aidants-aidés, destins croisés (2018). Ses œuvres font aujourd’hui partie de plusieurs collections publiques, notamment celles du Musée de l’Élysée, du Musée du Léman et de la Ville d’Yverdon-les-Bains.
Guillaume Collignon
Guillaume Collignon a obtenu un bachelor en photographie à l’École cantonale d’art de Lausanne (ECAL) en Suisse en 2010, suivi d’un master en direction artistique et photographie en 2012.
Ses travaux et recherches sont principalement axés sur le paysage, l’architecture et l’interaction humaine avec ceux-ci : une exploration du médium photographique par le biais de longues expositions en réponse au rythme de plus en plus rapide de l’ascension des sommets alpins (Speed), la superposition physique, temporelle et historique des voies de communication et des infrastructures industrielles dans les vallées alpines (Roadside valleys).
Samuel Devanthéry
Autodidacte et touche-à-tout de la photographie, Samuel Devanthéry (1987) utilise les images pour questionner le réel et notre rapport au monde. Sa photographie propose un regard souvent frontal et froid matérialisant des univers singuliers ou fictionnels. Son travail tend à mobiliser nos imaginaires et à nous élaborer des récits prospectifs.
Après avoir exploré divers horizons, d’études en architecture au pastoralisme alpin, il se consacre depuis 2021 essentiellement à sa passion pour l’image, entre mandats et travaux personnels.
Il vit à Genève et travaille avec l’ailleurs.
Alicia Dubuis
Photographe suisse basée à Genève, Alicia Dubuis développe une œuvre à la croisée du cinéma du milieu du siècle et de l’esthétique brutaliste. Ses compositions visuelles, à la fois rigoureuses et sensibles, explorent un équilibre subtil entre lignes minimales, textures travaillées et teintes profondes.
Sa recherche sur la couleur et la matière s’incarne dans une pratique méticuleuse, nourrie par une formation en communication visuelle à la HEAD – Haute école d’art et de design de Genève, dont elle sort diplômée avec mention excellent.
Forte d’un savoir-faire en graphisme et en techniques d’impression, Dubuis confère une matérialité nouvelle à ses images, qu’elle retravaille à travers le collage, la numérisation ou d’autres procédés hybrides. Son approche vise moins à documenter qu’à interpréter, créant des images à la frontière de la fiction et de l’abstraction.
Dubuis contribue à des publications telles que T Le Temps ou Annabelle Magazine. Ses clients commerciaux comprennent Hermès, Rowse et Vacheron Constantin.
Jean-Marc Falconnet
Jean-Marc Falconnet (*1967) est un photographe genevois qui explore depuis plus de trente ans les rapports entre mémoire et territoire. Son œuvre interroge la trace, l’oubli et la manière dont les paysages façonnent nos identités collectives.
Diplômé de l’École de photographie de Vevey en 1992, il mène en parallèle à ses travaux personnels une activité de commande pour des institutions culturelles et des médias.
Son approche, souvent documentaire mais teintée de poésie, se concentre sur des espaces en transition, marqués par des transformations sociales, économiques ou politiques.
Etienne Francey
Etienne Francey est né en 1997 à Fribourg, en Suisse.
Il est diplômé de l’Ecole de Photographie de Vevey depuis 2019. Il travaille en tant que photographe indépendant principalement dans le domaine commercial ou éditorial et est représenté par l’agence Margot de Roquefeuil à Paris.
Inspiré par le monde naturel, Etienne Francey utilise divers artifices photographiques pour déformer et colorer les sujets qu’il capture. Dans une recherche constante d’une transformation de la réalité, ses photographies sont guidées par la notion du mouvement.
Son travail a été publié dans des journaux et magazines tels que l’Illustré, Fisheye ou The Guardian. Il est lauréat du Prix Hermann Elsner en 2017 et quatre fois primé au prestigieux concours Wildlife Photographer of the Year organisé par le Musée d’Histoire Naturelle de Londres en 2013, 2015 et 2023. En 2022, il expose sa série Tritium à la Haus der Fotografie (IPFO) à Olten. La même année, il est mandaté par LVMH pour une carte blanche au Château d’Yquem et chez TAG Heuer, une série exposée durant les Journées Particulières chez Louis Vuitton à Paris. En 2023, il est finaliste du Prix Fisheye de la création visuelle.
Adrien Golinelli
Adrien Golinelli est un photographe suisse né en 1980. Diplômé de l’École de photographie de Vevey en 2006, il développe une pratique documentaire qui explore les tensions entre intimité et géopolitique.
Son travail se situe à la croisée du journalisme et de la narration visuelle, avec un intérêt particulier pour les zones de conflits et les phénomènes sociaux émergents. Ses séries se distinguent par une approche sensible, souvent au plus près des individus, où l’expérience humaine prime sur l’événement brut.
Aimée Hoving
Aimée Hoving (*1978) est une photographe néerlandaise-suisse. Après des études de communication visuelle à l’ECAL, elle développe un travail qui combine fiction et réalité, souvent inspiré par son environnement quotidien et familial.
Ses images, empreintes d’onirisme et de mystère, brouillent les frontières entre documentaire et mise en scène. L’enfance, la mémoire et le passage du temps sont au cœur de son univers visuel, où la photographie devient un outil pour interroger nos imaginaires collectifs et individuels.
Olivier Lovey
Né en 1981 à Martigny, Olivier Lovey est diplômé de la formation supérieure en photographie de Vevey (2011).
Son travail a été exposé, entre autres, au Prix Photoforum 2012, 2014, 2018 à Bienne, au Prix Voies-off à Arles en 2013, au 18ème Prix de jeunes talents vfg en photographie en 2014 ainsi qu’aux Boutographies de Montpellier où il reçoit le prix Réponses Photo.
En 2018, il expose au festival Images de Vevey et est lauréat du premier prix des Swiss Photo Award dans la catégorie Fine Arts avec sa série Miroirs aux alouettes. En 2019, il expose au festival de photographie d’Athènes, au festival Gibellina Photoroad en Sicile ainsi qu’à la Ferme Asile en solo.
En 2020, il est un des lauréats du prix FeatureShoot Emerging Photography Awards et expose à New York. En 2021, il reçoit le grand prix de l’Enquête valaisanne 2 pour sa série La danse des Balrogs.
Léonie Rose Marion
Léonie Rose Marion (*1993) est une photographe et artiste visuelle basée à Lausanne. Diplômée de la HEAD Genève en 2018, elle développe une pratique artistique qui oscille entre photographie, vidéo et installation.
Ses recherches portent sur les relations entre corps, espace et identité, avec une attention particulière aux questions de genre et de mémoire. Sa démarche, à la fois intime et politique, mêle expériences personnelles et récits collectifs pour interroger les représentations contemporaines de l’intime.
Jérôme Müller
Jérôme Müller (*1985) vit et travaille à Bienne. Après une formation initiale en arts visuels, il se tourne vers la photographie comme médium principal.
Son travail explore la relation entre architecture, espace public et mémoire urbaine. Ses séries, souvent réalisées dans des contextes en mutation, mettent en lumière la manière dont les individus s’approprient et transforment leur environnement.
Il développe une esthétique épurée et minimaliste, où le détail architectural devient prétexte à une réflexion plus large sur le temps et les traces humaines.
Rahel Oberhummer
La démarche artistique de Rahel Oberhummer (*1991, Loèche-les-Bains) s’inscrit à la frontière de la science et de l’abstraction. Sa pratique, développée en étroite collaboration avec des équipes scientifiques spécialisées, repose notamment sur l’observation des phénomènes engendrés par l’activité humaine.
Cultivant une perspective artistique transdisciplinaire alliant la microbiologie, la photographie, l’édition et la sculpture, ses interventions interrogent l’interdépendance ainsi que la coexistence entre les écosystèmes et les sociétés humaines.
Kleio Obergfell
Kleio Obergfell est née en 1989 à Genève.
Après des études d’anthropologie et de sciences politiques à l’Université Lyon 2, elle rentre à Genève pour une formation en construction métallique dans les Ateliers de décors de théâtre de la ville. Elle entreprend ensuite des études en arts visuels à la Haute école d’art et de design de Genève, où elle obtient son Bachelor en 2015, puis son diplôme de Master en 2017.
Kleio Obergfell utilise la photographie pour étudier le rôle du média comme révélateur d’un imaginaire, d’une idéologie. Son travail est ancré dans une démarche sociologique et anthropologique. Elle s’intéresse à l’histoire des techniques et à leur impact sur l’inconscient collectif. Pour ses prises de vue, elle réalise également des sculptures ou reproductions d’objets, en mêlant savoir-faire de constructrice métallique et de bijoutière.
Sandra Piretti
Vit et travaille à Hermance (GE).
Sandra Piretti s’initie à la photographie très jeune, travaillant au laboratoire argentique et apprenant les bases de la prise de vue. Adulte, elle revient à la photographie lors de ses études artistiques à l’Académie Julian - Met de Penninghen, puis poursuit son travail en autodidacte. Elle travaille également près de deux ans comme assistante dans un grand studio parisien.
De retour en Suisse, elle rejoint régulièrement des expositions collectives. Parmi ses projets : Roméo & Juliette (balcons HLM photographiés à la chambre polaroid), Cavale (chevaux de course grand format) ou Soupirations (présences fantomatiques et absences dans un hôpital).
Après une parenthèse consacrée au yoga et aux soins énergétiques, elle revient à la photographie avec plusieurs séries : Qui sommes-nous ?, Post Tenebras Lux (photographies transformées en vitraux), et Nous sommes les rêveurs, un conte photographique.
Marc Renaud
Marc Renaud, né à Lausanne en 1969, a suivi un apprentissage de photographe puis une formation en photographie documentaire à l’International Center of Photography (ICP) à New York.
Il développe divers projets documentaires sur des thématiques de société, notamment sur le monde de la sécurité, du travail et de l’argent. Il est le lauréat de l’enquête photographique fribourgeoise en 2014 avec Dossier hospitalier consacré aux réformes hospitalières.
En 2016 il publie En fusion sur les processus de fusion de communes, et en 2019 No Blackout sur l’électricité en Suisse et les enjeux de sa provenance. L’organisation et les structures sociétales sont des sujets récurrents dans son travail, avec un intérêt particulier pour les phases de changement et de réforme.
Virginie Rebetez
Virginie Rebetez a reçu de multiples bourses et prix culturels, tels que le Prix Irène Reymond (2021), la Bourse suisse des arts plastiques (2019), l’Enquête photographique fribourgeoise (2018), la Bourse de la Fondation Leenards (2014) et les Swiss Design Awards (2014).
Ce qu’on dit souvent de son travail, c’est qu’elle « fait parler les morts ». Depuis une quinzaine d’années, elle pénètre dans l’espace que crée l’absence pour créer des traces et empreintes de ce qui n’est plus là, en défiant le médium photographique à travers de nouvelles formes narratives.
Elle interroge la mémoire, la disparition, la mort et les mondes de l’entre-deux : entre l’ici et l’au-delà, le souvenir et l’oubli, les vivants et les disparus. Pour chacun de ses projets, elle enquête, récolte et assemble documents d’archives, objets personnels, documents de police ou indices fantomatiques afin de construire des narrations photographiques aussi fortes que subtiles.
François Schaer
Photographe suisse, né en 1967. Formé au CEPP (centre d’enseignement photographique professionnel, Yverdon) entre 1990 et 1992, François Schaer mène en parallèle une carrière artistique et commerciale.
Il aborde des sujets aussi variés que le monde de la neige et du ski, le football dans les bidonvilles de Nairobi, la décontextualisation des objets muséaux, la corrida populaire mexicaine, l’image de la femme à Londres ou la solitude à Tokyo.
Son travail a été publié et exposé en Suisse et à l’étranger.
Delphine Schacher
Née à Nyon en 1981 et diplômée de l’École de Photographie de Vevey en 2014, elle achève sa formation avec un mémoire dédié à la mise en scène dans le travail documentaire.
L’ensemble de son travail explore les réalités et difficultés sociales et humaines au travers de projets questionnant la place de l’homme dans son environnement géographique, historique et social. Elle aborde aussi la notion de mémoire et de souvenir.
En 2013, elle est lauréate du prix SFR Jeunes talents ainsi que du prix Jeunes talents VFG avec sa série Petite robe de fête. En 2014, elle réalise La mécanique céleste dans le cadre de l’enquête photographique valaisanne.
Elle développe ensuite des séries comme Bois des Frères (finaliste Swiss Photo Awards 2016), Yangon Autels (lors d’un séjour en Birmanie), Journal de veille (durant le confinement), Montagne Show (2021) et Jardin du souvenir (2023).
Ses travaux ont été exposés à de nombreuses reprises, notamment aux Rencontres photographiques d’Arles, au Photoforum Pasquart de Bienne, aux Journées photographiques de Bienne, au festival Visions du Réel à Nyon ou encore dans divers lieux en Suisse, en France, au Portugal et aux Pays-Bas.
Diego Saldiva
Né en 1983 à Guarulhos (Brésil), Diego Saldiva a étudié la communication sociale à São Paulo avant de s’installer en Suisse pour étudier à l’école de photographie de Vevey. Lauréat du prix Photoforum de Bienne, finaliste de plusieurs concours internationaux et nommé pour le prix Paul Huf, il vit aujourd’hui entre Berne et São Paulo.
Entre brutalité et tendresse, réalité et fantaisie, ses œuvres dégagent une ambivalence troublante et émouvante. Dans sa série Break of Day (2010), récompensée par le Photoforum Bienne, il tente de capter ses impressions lors de la naissance prématurée de son fils atteint d’une maladie rare.
Dans Momentos e Máculas, il explore l’évolution architecturale de Guarulhos et son impact sur la vie sociale. Son regard est mélancolique, intéressé et précis, interrogeant la relation des habitants à leur territoire.
Katharina von Flotow
Née au Canada, Katharina von Flotow vit à Genève.
Artiste active dans le cinéma et la photographie, elle fonde en 1991 le Festival du film Black Movie à Genève, qu’elle dirige pendant dix ans avant de se consacrer à la production cinématographique. Elle crée sa propre société et réalise des documentaires diffusés à l’international (Le Musée d’Hitler, Le Grand Voyage de Darwin, Jean-Jacques Rousseau – Tout dire, Seed Warriors, Ce cher Muséum).
Depuis 2019, elle développe une pratique photographique explorant le passage du temps à travers le végétal et le corps humain. Ses séries (Memento Mori, Cahier de Consolation, Flora Incognita) interrogent la mémoire, la finitude et la beauté fragile du vivant.
Xavier Voirol
Xavier Voirol (*1975) est un photographe et artiste visuel jurassien. Après une formation en photographie à Vevey, il poursuit un parcours artistique indépendant mêlant photographie, vidéo et arts visuels.
Son travail explore les marges du paysage et les territoires en mutation, interrogeant l’impact de l’activité humaine sur l’environnement. Ses séries révèlent une attention particulière aux traces et aux signes laissés par les transformations sociales, industrielles et naturelles.
Il vit et travaille entre le Jura et Genève.